Réduire le plastique dans la logistique:
une urgence industrielle et réglementaire

Alternatives au film étirable:

Palettiser sans film plastique, c’est possible. Et rentable.

Chaque année, les emballages génèrent plus de 140 millions de tonnes de déchets plastiques dans le monde. Une part significative provient du film étirable utilisé en logistique industrielle.
En Europe, plusieurs milliards de palettes circulent chaque année, générant des déchets industriels à usage unique, souvent non recyclés. Pour une entreprise gérant plusieurs centaines de palettes par jour, cela représente des kilomètres de plastique et plusieurs tonnes de déchets générés chaque année.

Ces volumes ont un impact direct sur:

  • la gestion des coûts (achat, manutention, traitement des déchets),
  • l’efficacité des opérations (pose/retrait, accès aux marchandises),
  • la conformité réglementaire (règlements PPWR, AGEC, …),
  • la santé des opérateurs (gestes répétitifs favorisant les troubles musculo-squelettiques).

Face à ces enjeux, de plus en plus d’entreprises reconsidèrent l’usage du film plastique, surtout pour les flux internes, temporaires ou de stockage (ex. navettes intersites, zones de picking, entreposage), où des solutions réutilisables sont techniquement et économiquement pertinentes dans les chaînes d’approvisionnement.

La stratégie des 3R devient un levier concret:

Réduire les emballages non essentiels
Réutiliser les solutions compatibles avec la logistique interne
Recycler les matériaux en fin de vie

Ce site propose:

  • une lecture claire des enjeux industriels, réglementaires et économiques liés au film plastique,
  • une revue des alternatives réutilisables,
  • un focus sur l’élastique pour palette, solution éprouvée, simple à intégrer, compatible avec les objectifs QHSE et logistiques des entreprises.

Remplacer le film étirable: pourquoi repenser la palettisation industrielle ?

Le film étirable est encore largement utilisé pour stabiliser les palettes dans les entrepôts. Solution standardisée, compatible avec les systèmes automatisés, il s’est imposé dans l’organisation logistique des entreprises, souvent par réflexe, notamment pour les transferts internes ou le stockage temporaire. Le film représente à lui seul 20% de la demande totale de plastique en Europe, soit plusieurs millions de tonnes / an.
Mais face à l’évolution des contraintes opérationnelles, économiques, réglementaires et environnementales, son usage systématique est de plus en plus remis en question.

Coût d’usage réel,

En intégrant achats récurrents, main-d’oeuvre, approvisionnement, traitement des déchets et gestion des stocks, le coût du film étirable devient significatif. Souvent réparti sur plusieurs budgets, il reste peu visible.


50 palettes/jour = +5 tonnes de plastique/an et +10 000 €/an (produit + déchets).

Impact environnemental négatif,

Même avec 20% de contenu recyclé, le film étirable est rarement recyclé en pratique : la pluri-composition (additifs, étiquettes, rubans, résidus) rend le tri extrêment difficile.

Une solution réutilisable supprime à la source la production de déchet plastique logistique.

Une non-conformité croissante

Les réglementations (PPWR – Europe , AGEC – France , EUDR – Europe , exigences FSC) durcissent l’encadrement des emballages à usage unique.

Le cadre légal vise la logistique industrielle: anticiper, c’est garantir la conformité et limiter le risque.

Contraintes physiques opérationnelles,

Si la pose est souvent automatisée, le retrait reste largement manuel : découpe, postures répétitives, gestes
contraignants répétés des dizaines de fois par jour.

Risques accrus de TMS (troubles musculo-squelettiques) et d’incidents, surtout sur les flux internes ou les sites peu automatisés.

Et si le changement commençait … par la palette ?

Souvent absente des stratégies de durabilité, la palettisation est pourtant un levier immédiat pour réduire les déchets d’emballage industriels.

Les solutions réutilisables comme l’élastique pour palette permettent d’agir vite, sans modifier les infrastructures, avec des avantages et bénéfices clairs dans un contexte réglementaire et opérationnel de plus en plus exigeant.

Et avec quels objectifs de transition ?

Réduire les déchets logistiques sans désorganiser les opérations

La réduction des emballages plastiques à usage unique s’impose désormais comme un objectif structurant dans les stratégies QHSE, les engagements ESG et la conformité aux réglementations en cours d’adoption.
La directive européenne PPWR, la loi françaiseAGEC ou les exigences de traçabilité EUDR/FSC intègrent clairement la notion de réemploi, de sobriété plastique, et de performance environnementale mesurable.
Souvent considérée comme une fonction secondaire difficile à faire évoluer, la logistique interne — préparation de commande, picking, navettes intersites, stockage temporaire — constitue en réalité l’un des leviers les plus concrets, rapides et visibles pour enclencher une dynamique de transition.


Priorités identifiées par les industriels :

Réduire les déchets d’emballage sur les flux internes et intersites
Intégrer des solutions réutilisables sans modifier l’infrastructure
Anticiper les contraintes réglementaires: taxes, quotas de réemploi, reporting environnemental
Maintenir la productivité avec des temps de pose et de retrait courts
Limiter les risques opérateurs liés aux gestes répétitifs
Valoriser les actions dans les indicateurs ESG, bilans carbone et audits clients

Ces priorités orientent progressivement les industriels vers des solutions sobres, réutilisables et circulaires, adaptées aux contraintes terrain, sans compromettre la performance.

Réutiliser: un levier déjà adopté dans l’industrie

Dans de nombreux secteurs, la réutilisation s’impose pour réduire les déchets d’emballage — non pas en bannissant tout plastique, mais en éliminant l’usage unique là où il n’est plus justifié. La clé : une réutilisation intelligente via des solutions robustes, traçables et intégrables sans perturber les opérations.


Fret aérien : housses de stabilisation réutilisables (Tygan®, CargoCover™) à la place du film étirable.

Industrie pharmaceutique : housses isothermes réutilisables, en substitution des films thermiques jetables.

Automobile : housses textiles en rotation avec caution et contrôle qualité.


Ces approches prouvent la faisabilité à grande échelle, mais elles impliquent souvent :

retours à vide,
cautions logistique,
contrôle qualité avant remise en service


Plusieurs fédérations et acteurs du secteur confirment cette tendance, comme la FEFPEB.

Alternatives et outils pour la réutilisation et la réduction de l'utilisation du plastique à usage unique

Réutiliser, oui. Mais sans complexifier la logistique.

Le défi pour les industriels est clair : intégrer le réutilisable sans alourdir les flux ni imposer un suivi contraingnant.
Les alternatives sobres et sans logistique de retour et/ou de caution complexe – comme l’élastique pour palette – répondent à cette exigence.

Rapidité de pose, pour ne pas ralentir les flux;
Compatibilité avec les formats et équipements standards (EURO, ISO, etc.);
Résistance à la manutention répétée, sur des sites à forte rotation;
Adaptation aux circuits courts maîtrisés (navettes, picking, intersites);
Réduction immédiate des déchets à chaque mouvement de palette.

Exemple d’une alternative réutilisable, adaptée à la logistique industrielle: L’Élastique pour Palette

Dans un contexte de pression réglementaire, d’objectifs QHSE et de maîtrise des coûts, l’élastique pour palette est une solution réutilisable, simple à déployer et compatible avec les standards opérationnels.
Fabriqué en élastomère de caoutchouc naturel, mono-matériau, recyclable en fin de vie, il est conçu pour plusieurs dizaines de cycles. Il sécurise une palette en quelques secondes, sans outillage, et s’intègre aux flux internes, intersites ou temporaires.

Intégrer une solution réutilisable dans un circuit logistique circulaire permet de réduire à la source les déchets, sans modifier l’infrastructure – tout en contribuant à la conformité et aux objectifs environnementaux.

Une solution pensée pour les flux logistiques ->
Réutilisable plusieurs fois

sans perte significative de tension

Pose rapide

manuelle ou automatisée

Zéro déchet plastique

généré à chaque usage

Compatibilité immédiate

avec les formats standards de palette Euro,
120 x 80 cm et 120 x 100 cm

Recyclable en fin de vie

grâce à sa composition mono-matériau.

-> Coût global : à évaluer sur la durée de vie, et non à l’unité.
Dans les circuits courts / maitrisés, l’amortissement est souvent atteint dès les premiers cycles

Méthode: simulation basée sur 50 palettes / jour

15800€
de coûts / an
5 tonnes
de déchets / an
1000 heures
de manutention / an
Réduire les coûts et les déchets logistiques - remplacer le film étirable par une solution réutilisable

Ce type de solution illustre comment la réutilisation peut répondre aux enjeux actuels de la logistique industrielle :

réduction des déchets à la source,
maintien de la performance opérationnelle,
conformité aux directives en cours d’adoption.
Pour approfondir ou demander un test terrain, consultez Le Site :


Retours d’expérience sur la mise en place d’une méthode de palettisation réutilisable :

On a supprimé tout le film étirable dans nos navettes internes : l’élastique est plus rapide, réutilisable et simplifie nos opérations.

Responsable logistique

Industrie agroalimentaire – Site de torréfaction
Le film était jeté après 5 minutes de transport : l’élastique a réglé le problème.

Chef d’équipe

Centre logistique – Convoi & Stockage
On n’a plus besoin de couper puis remettre du film à chaque prélèvement : l’élastique reste en place, on gagne du temps à chaque manipulation.

Superviseur entrepôt et expéditions

Chaîne de magasins de bricolage
Nous avons intégré un système de pose automatique sur nos lignes de préparation : l’élastique est appliqué directement à la sortie du convoyeur, avec une cadence supérieure à celle du film étirable.

Responsable Process

Centre logistique – Distribution e-commerce

Vers une interdiction progressive des emballages plastiques à usage unique
Le cadre réglementaire se durcit en Europe. Êtes-vous prêt ?

L’Europe renforce le principe de réemploi et limite progressivement les emballages à usage unique, y compris dans la logistique industrielle. Les responsables logistiques doivent anticiper pour éviter des coûts et des contraintes majeurs.

PPWR (Packaging & Packaging Waste Regulation – UE)

Objet : réduire les déchets d’emballages et renforcer leur circularité.
Échéances : adoption finale en 2024, application progressive dès 2025.
Impact : obligation réemployable/recyclable, limitation des emballages superflus en B2B, objectifs chiffrés à atteindre.

Loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie circulaire)

Objet : suppression progressive des emballages non recyclables (2025-2027) et intégration d’indicateurs environnementaux dans les bilans extra-financiers.
Impact : interdiction des emballages à usage unique pour certains flux internes dès 2025.

Projet de législation en discussion (Belgique)

Objet : mise en œuvre de l’Accord de coopération sur la prévention et la gestion des déchets d’emballages — obligations d’enregistrement, de déclaration des volumes et d’encouragement au réemploi des emballages industriels. Échéance estimée : 2025 – 2026
Impact : standardisation des emballages, promotion du réemploi dans les flux logistiques B2B.

EUDR Règlement sur la déforestation importée

Objet : traçabilité obligatoire des produits d’origine végétale (dont caoutchouc naturel)
Impact : documenter l’origine des matériaux logistiques.
Application: fin 2025 pour les grandes entreprises
La réduction du volume d’emballages à usage unique ;
Le développement de solutions réutilisables, standardisées et conformes ;
La traçabilité environnementale des matériaux utilisés (répondant aux exigences ESG et RSE) ;
Anticiper, c’est éviter les taxes, quotas et sanctions, sécuriser les audits QHSE/ESG, et aligner sa logistique avec les attentes du marché

Agir dès maintenant:
Une logistique plus propre, conforme et réutilisable

Passer aux solutions réutilisables ne demande pas de révolutionner vos opérations. Il suffit d’identifier les bons flux, de tester, puis de déployer progressivement.

5 étapes pour une mise en oeuvre efficace:

Cartographier les flux courts (intrasite, picking, stockage temporaire).
Lancer un test sur un lot pilote, sans modification d’infrastructure.
Évaluer avec les opérateurs : confort, tenue, ergonomie, compatibilité produits.
Standardiser tailles, couleurs et consignes de réutilisation.
Mesurer : déchets évités, gains ergonomiques, conformité réglementaire.

Une approche réaliste et mesurable

Adopter l’élastique pour palette, c’est:

Réduire fortement les déchets plastiques sur les flux courts
Respecter la circularité sans dépendre de technologies lourdes
Se mettre en conformité avec les exigences à venir (PPWR, AGEC, ESG,..)
Valoriser ses efforts RSE dans les bilans, appels d’offres et audits clients

La réduction du plastique à usage unique n’est plus un simple choix environnemental : elle s’inscrit dans un cadre réglementaire, économique et opérationnel en pleine évolution. Les solutions réutilisables, comme l’élastique pour palette, offrent une réponse concrète et immédiate.

Agir dès maintenant, c’est anticiper les contraintes, réduire les coûts et renforcer la cohérence QHSE/RSE.